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Ma fascination pour le sexe entre hommes : « Il y a quelque chose qui me fait mouiller »
Il y a quelque chose à propos de l'amour entre hommes et du sexe gay qui fait trembler ma culotte. Il n'est même pas nécessaire que ce soit du porno gay à part entière ; un simple acte d'affection romantique entre mecs dans un plan à trois peut attirer l'intérêt de mon clito et me rendre toute drôle.
Dans le sexe entre hommes il y a quelque chose qui me fait mouiller plus que tout : aucune fille n'est autorisée à participer. Aucune femme n’est désirée. Le sexe gay n'implique pas la complexité de mon propre sexe, c'est pour les personnes avec un pénis et il n'y a pas de seins qui rebondissent ou de vagins qui giclent de partout. Cela ne veut pas dire que j'ai quelque chose contre le fait de regarder des femmes en action dans un porno, bien au contraire ! Mais là j’ai envie de parler de mon attirance pour les scènes de sexe entre homme. Je veux explorer les raisons pour lesquelles les hommes gays m'excitent à leur manière.
Parfois, je me retrouve à penser à deux hommes pendant la masturbation. Je fais alors appel à des scènes que j'ai vues dans le passé, que ce soit par le biais du porno ou d’une soirée libertine, qui apparaissent à mon esprit et contribuent à provoquer un orgasme particulièrement puissant. Ou je vais fantasmer sur le fait que mon partenaire soit pris par un de ses amis ou baise un mec pendant que je regarde. Il peut même y avoir un peu de bondage dans mes fantasmes. Ou un de mes esclaves masculins, un cocu dévoué et chaste.
Fantasme de bisexualité : « Nous sommes tous les deux bisexuels »
Ce qui est récurrent dans mes fantasmes, c’est que je n’ai pas besoin d’être impliquée directement. Il n’y a aucune obligation de mettre la main à la pâte pour prendre du plaisir. Il me suffit simplement de profiter de la vue de deux beaux hommes prenant du plaisir ensemble pour me rendre chaude comme la braise.
En plus de ne pas être impliquée moi-même, aucune autre femme n’a besoin d’être impliquée non plus. Comme cela il n'y a pas de problèmes de comparaison à régler – oui, même dans le fantasme.
Amis gays, bisexuels et pansexuels, sachez aussi que j’ai tendance à fantasmer sur mon partenaire en train de baiser avec des célébrités masculines ou avec des personnes qui existent uniquement dans mon imagination.
Bien que nous soyons dans une relation hétérosexuelle, nous sommes tous les deux bisexuels et nous sommes à l’aise avec l’idée de trouver quelqu'un d’autre du même sexe pour élargir notre sexualité, si la situation heureuse se présente. C'est un vrai coup de bol que d’avoir trouvé quelqu’un qui trouve les hommes attirant et qui sait prendre du plaisir autrement qu’avec une femme. Nous avons souvent des conversations sur qui il trouve excitant et sur ce qu'il en ferait si on lui en donnait la chance de réaliser ses fantasmes. Et par chance, il nous arrive de les réaliser…
Le sexe entre hommes : « La beauté de deux corps masculins s’enlaçant »
Je me sens un peu coupable de généraliser une sexualité toute entière, car je sais qu’il y a de la diversité, d’autant plus dans les communautés LGBT+, mais je me permets de le faire et de le partager avec vous parce que c'est un blog de sexe qui me semble assez ouvert sur toutes les questions qui touchent à la bisexualité et à la pansexualité. Ce n’est pas comme si j’exprimais ces pensées à voix haute devant des inconnus ou que je sifflais des homosexuels quand j’en croise dans la rue, comme le font certains gars hétéros quotidiennement quand ils voient une femme sur la voie publique.
Je ressens manifestement encore un peu de culpabilité à ce sujet, comme le prouve cette faible tentative de justification. La culpabilité fait peut-être partie de la condition féminine ou plus probablement c'est juste une affaire qui concerne ma conscience.
Bien que je puisse apprécier la beauté de deux corps masculins s’enlaçant, ce n'est pas vraiment le sex-appeal des corps qui me frappe d'abord lorsque j'explore ma fascination pour le sexe entre hommes. C'est en effet plus le fait que l'amour gay est un monde dont je ne fais pas partie par définition. Non pas que je ne sois pas la bienvenue, de façon désagréable ou dédaigneuse, mais c’est que, en tant que femme, ce n'est tout simplement pas mon domaine. Quoi qu’il en soit, je suis libre d'admirer fortement ce monde différent du mien.