- Blog
- Expérience sexuelle avec un travesti : Comme deux amoureux impatients de se retrouver
Expérience sexuelle avec un travesti : Comme deux amoureux impatients de se retrouver
Il y a quelques années encore, j’étais habité d’un établissement un peu particulier. Le public là-bas était très mélangé en ce qui concerne l’orientation sexuelle. Là-bas, les gays et les lesbiennes, parfois des transsexuels, des travestis et même des hétérosexuels se retrouvaient pour partager de bons moments ensemble. Ce public hétéroclite était extrêmement intéressant. Il n’était pas question uniquement que de sexe. On y faisait de belles rencontres, dont certaines sont d’ailleurs devenues de belles amitiés.
Si vous y alliez assez souvent, comme c’était mon cas, vous finissiez par bien connaître la clientèle. On savait qui était gay, quel homme gracieux vivait réellement dans le corps d'une femme et quelle blonde était en fait un homme. La nuit, les « drags queens » venaient manger une bouchée et boire un coup avant de s’envoler en d’autres lieux plus propices à leur épanouissement sexuel comme des papillons éblouissants.
Ce lieu libertin organisait régulièrement des soirées thématiques. Je me rappelle tout particulièrement d’une soirée « carnaval » où il fallait venir déguisés : le rêve pour les drags queens qui se fondait un peu plus dans la masse. Bien entendu, je ne pouvais pas manquer un tel événement.
Tout le monde était costumé et maquillé. Le plus déroutant était que les rôles de genre étaient intervertis : l'homme gracieux de la veille devenait une fille timide, tandis que la blonde s’était transformée en macho viril. Un grand nombre de mes amis gays étaient déguisés en diva pour l’occasion. Et c'est arrivé, comme cela devait arriver.
Expérience sexuelle avec un travesti : « Une charmante beauté aux traits fins »
Dans la mêlée, je flirtais du regard depuis minutes avec une charmante beauté aux traits fins, mince et élégante, qui portait un costume moulant, avec des bas en résille, les seins gonflés par le corsage. Elle n’arrêtait pas de me faire de l’œil. Puis, d’un coup, elle traversa la foule pour venir à moi. Après quelques mots échangés, je l'ai invitée à un cocktail et nous nous sommes bécotés. De temps en temps un bisou, une caresse, un clin d’œil évocateur. La fête commençait à devenir effrénée et atteignit son apogée lorsque les reines de la soirée se mirent en scène sur la piste de danse.
Après minuit, elle m'a murmuré à l'oreille de venir avec elle. Sur ce, nous avons quitté la salle pour trouver un peu plus d’intimité au dehors, ce à quoi je pensais depuis des heures, dois-je avouer. Je me demandais aussi comment mettre cette femme dans mon lit. J’avais envie d’elle et malgré les flirts, il n’était pas certain qu’elle veuille vraiment aller plus loin. Qui dit flirt n’implique pas forcément la conclusion à laquelle on s’attend.
Nous avons lutté jusqu'à l'entrée pour nous exfiltrer de la foule qui nous arrêtait presque à chaque pas pour nous faire un sourire ou pour nous faire des avances. Après de longues minutes, nous avons enfin retrouvé nos manteaux au vestiaire.
Expérience sexuelle avec un travesti : « Il y avait une queue et des bourses qui pendaient ! »
Dehors, nous avons été saisis par le froid de février et nous avons resserré nos manteaux. Elle s'est serrée contre moi et comme un couple d’amoureux nous nous sommes promenés dans les rues froides et vides. Nous nous arrêtions souvent pour nous embrasser passionnément sous un lampadaire ou dans la pénombre d’un coin de rue. Malheureusement, les manteaux et les foulards étaient bien trop épais pour nous donner une idée des contours du corps.
Nous avons dévalé les rues jusqu’à ce qu’on arrive au pied de son immeuble. Avec la brise hivernale dans le dos, nous avons pénétré son immeuble comme deux amoureux impatients de se retrouver après avoir passé de longs mois sans se voir. Elle a ouvert la porte de son appartement et nous nous sommes rués dedans, enlevant nos manteaux dans la hâte pour nous embrasser passionnément encore et encore. Lors d'un baiser sincère, j'ai glissé ma main sur ses seins, ai défait son corsage jusqu'aux hanches, puis j’ai saisi ses fesses fermes. Nous nous sommes assis sur le canapé dans le salon en continuant de nous embrasser. La fille trembla lorsque je lui ouvris les cuisses pour y passer ma main. Et là, stupeur ! Il y avait une queue et des bourses qui pendaient !
Elle me regarda dans les yeux un peu gênée, leva le sourcil gauche et me demanda si cela me posait un problème. D'une manière ou d'une autre je ne pourrais pas dire exactement ce à quoi j’ai pensé sur le moment. Il ou elle remarqua mon indécision et commença à me caresser le visage et à m'embrasser. Je n’ai pas reculé. J’avais envie de voir ce que cela pouvait donner de faire l’amour à un travesti, alors je me suis laissé aller. Elle était douce, embrassait divinement bien et savait si prendre avec ses mains.
Cette nuit-là, que je souhaite garder pour moi, m’a appris que mon hétérosexualité n'était pas aussi claire que je le pensais auparavant.