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Témoignages sur la pansexualité
Voici un petit recueil de témoignages sur la pansexualité.
«Je suis en ce moment avec une fille pansexuelle qui s’est identifiée au lesbianisme pendant une dizaine d’années. Elle était très active au sein de la communauté lesbienne. Quand elle a découvert qu'elle pouvait aussi être attirée par les hommes, par moi, en l’occurrence, elle l’a raconté à plusieurs de ses amies et connaissances lesbiennes.
Résultat : elle a été ostracisée par la plupart d’entre elles. Ses préférences sexuelles sont apparemment considérées comme terribles par certaines lesbiennes et elles la traitaient comme un homme homosexuel dans les années 50. C’était un choc pour elle. Pour moi un peu moins, même si je n’aurais pas pu penser une telle chose. » Adrien
«Je suis un homme gay alors que mon partenaire est pansexuel affirmé. Il est absolument l'homme de mes rêves. Il me comprend et m'aime de manière inconditionnelle et nous partageons une relation heureuse. Cependant, chaque fois qu'il partage avec moi ses désirs et ses fantasmes de choses qui vont au-delà de ce que j'ai la capacité de faire pour lui, je ressens comme un chagrin d'amour. Je sens que je ne peux pas habiter pleinement son cœur et que son attirance pour les femmes est un frein à notre amour. Je crains d’ailleurs que je ne puisse jamais atteindre ses désirs ni les satisfaire. Chaque fois que nous sommes intimes, je ne peux m'empêcher de ruminer ces pensées, et cela me rend triste et distant. Il me demande ce qui ne va pas, mais je m’empêche de partager avec lui ma jalousie. La dernière chose que je veux, c'est qu'il se sente mal à propos de sa propre sexualité.
Je comprends que les individus pansexuels ont des difficultés dans la société et que la dernière chose que je souhaite faire est de perpétuer les préjugés à leur égard, mais je ne peux pas m'empêcher de sentir que je ne peux pas être tout pour lui.
Quelqu’un pourrait-il me conseiller ? » Marc
«Mon petit ami s’affirme pansexuel pour ne « pas se faire enfermer dans le carcan de l’homosexualité ». La plupart du temps, il a une libido en berne et certains jours j’ai l’impression de le forcer à avoir des relations sexuelles, ce qui me fait me sentir merdique après coup. Est-il normal pour lui d'avoir une libido si minimale ? Est-il possible qu'il soit plus attiré par les hommes que par sa conjointe ? Je lui en ai parlé, mais il fuit toujours la discussion, ce qui me fait penser que je ne suis pas loin de la vérité. Comment faire pour lui faire admettre qu’il puisse aussi avoir des envies d’autres choses sur le plan sexuel sans que cela remette en cause notre relation ? Merci. » Sandrine.
«Je me considère comme pansexuelle. J’ai côtoyé des hommes et des femmes et des personnes qui ne s’identifient à aucun de ces sexes. Pour moi cela n’a jamais eu beaucoup de sens de dire « Je ne suis attirée que par les garçons, que par les filles, etc. » Je suis beaucoup plus intéressée par ce qui se passe dans votre tête et votre cœur que par ce qui se passe à l'intérieur de votre pantalon. J'ai été attirée par les filles au style très féminin, par les filles qui ont l'air plus masculines et s'identifient au genre masculin, par les garçons efféminés, les garçons extrêmement masculins. Je n’ai pas de critères ni de limites sur ce point.
J’aimerais pourtant préciser que la pansexualité ne veut pas dire que l'apparence ne vous préoccupe pas. Si j'aime qui vous êtes en tant que personne et que vous souhaitez sortir avec moi, il est probable que cette attraction s’étendra également à votre anatomie et à votre sexe. Je sors actuellement avec un garçon hétérosexuel qui préfère les filles androgynes et je n’ai jamais été aussi heureuse. » Anonyme
« Mon petit ami et moi sommes ensemble depuis plus de 4 ans. Il est vraiment la seule personne qui sache officiellement que je suis transsexuelle. Je dis officiellement, car je ne suis pas bête : je ne passe pas inaperçue même si je ne suis pas totalement opérée. Lorsque j'ai commencé à faire la transition, il y a eu quelques soucis et en fin de compte les médecins ont décidé de ne pas poursuivre la transformation complète. J’ai donc une poitrine de femme mais toujours un sexe d’homme. L’arrêt des opérations a eu lieu il y a environ un an et j’ai eu beaucoup de mal à me remettre et à rebondir. Je suis certaine d’être une personne transgenre et je ne comprends donc pas pourquoi on ne m’a pas donné le droit de poursuivre ma voie vers ma propre personne. Il me semble que je réponds toujours aux critères. Pour l’instant je mets de l’argent de côté pour finir l’opération à l’étranger. Mais je ne suis même pas sûre que le changement de sexe soit accepté par la France… » Anonyme