C’est au moment où je m’y attendais le moins que je l’ai croisée dans la rue. Pour une fois le hasard a bien fait les choses ! Je l’ai interpellée, l’ai complimentée sur sa tenue et lui ai demandé son nom après qu’elle m’a dit merci pour le compliment. La discussion s’est enclenchée et je lui ai proposée d’aller boire un verre. Elle ne pouvait pas, mais, quand elle a vu la déception dans mes yeux, elle m’a proposé de noter son numéro et de la recontacter la semaine d’après.
Après quelques messages qui commençaient doucement à sentir le sexe, nous nous sommes retrouvés un soir dans un bar. Nous avons parlé longtemps autour de cocktails qui semblaient de moins en moins alcoolisés. A moins que ce ne fusse qu’une impression…
La conversion était simple, tout ce qu’il y a de plus naturel, sauf que le thème du changement de sexe n’avait pas encore été abordé. C’est un sujet délicat à aborder. Du moins cela l’était pour moi à ce moment-là. Quand je lui ai demandé ce qu’elle avait prévu après, Melinda a rougi, puis elle a lancé la phrase qui fait toujours un peu peur quand on l’entend : « il faut que je te dise quelque chose ». Je ne sais pas pourquoi mais j’ai dit « je sais ». Elle a souri et s’est confiée sur son passé, un passé qu’elle essayait de cacher mais que son corps lui rappelait tout le temps. J’ai pris sa main et je lui ai dit qu’elle me plaisait vraiment, que peu m’importait son passé d’homme.
Nous sommes repartis main dans la main en direction de chez moi. J’étais un peu nerveux. Mais excité en même temps. J’allais enfin faire l’amour à une transsexuelle. Il était en effet clair que nous allions chez moi pour coucher ensemble. Plein de questions me traversaient l’esprit. Devrai-je porter un préservatif ? S’attendait-elle à ce que je l’a pénètre par le vagin ? Mes questions se sont rapidement dissipées.
Nous sommes arrivés à la maison et nous n’avons pas pris longtemps avant de nous retrouver nus. Elle était belle. Bien qu’elle fût un homme, auparavant elle n’avait pas les épaules larges, ni les hanches droites.
Elle m’a fait une longue fellation que j’ai savouré comme rarement. Sa langue faisait de long et lent mouvement sur ma verge qu’elle enfonçait de temps à autre profondément au fond de sa gorge. Puis le moment fatidique est survenu. Il fallait bien qu’il survienne, elle n’allait pas me sucer toute la soirée. C’est elle qui a enfilé un préservatif sur mon sexe. Elle l’avait sorti de son sac d’où elle avait aussi pris un gel lubrifiant. Elle s’est passée du gel sur et à l’entrée de son vagin. Je me suis allongé sur elle. Avec sa main elle a guidé mon sexe.
La sensation était un peu différente que lorsqu’on pénètre un vagin naturel. Différent mais pas pour autant moins bien. Je parle pour moi, car pour elle la différence devait être encore plus grande. Je ne fais que supposer, mais il y a de fortes chances pour qu’elle ne sente pas grand-chose. Quoi qu’il en soit j’ai fait de mon mieux pour la satisfaire. Elle m’a ensuite guidée vers son anus et je l’ai sodomisée. Ces gémissements sont devenus tout à coup beaucoup plus véridiques, jusqu’à ce qu’elle jouisse, et moi aussi. Nous avons fini la nuit ensemble à nous caresser et à nous embrasser.
Je ne l’ai toujours pas revue depuis mais il y a de fortes chances pour qu’on se revoit le week-end prochain…